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34ème sommet de l’Union Africaine: Voici le plan d’action de Fatshi à l’UA

C’est depuis le samedi 06 février 2021 que la République démocratique du Congo, à travers son Président, Félix Tshisekedi préside l’Union Africaine. L’Afrique Centrale remplace donc à ce poste l’Afrique Australe par le biais du président Sud-Africain le président Cyril Matamela Ramaphosa. Ainsi, le Président Félix Tshisekedi (RDC), sera secondé par le 1er Vice-Président : Macky Sall (Sénégal) ; 2ème Vice-Présidente : Azali Assoumani (Comores) et le 3ème Vice-Président : Abdel Fattah Al-Sissi (Egypte). Dans une stratégie, avec les communautés économiques régionales, Félix Tshisekedi promet les efforts seront conjugués pour renforcer la paix et la sécurité ; poursuivre la réalisation de la ZLECAF ; promouvoir une renaissance de la culture, des arts et des patrimoines africains ; lutter contre le changement climatique ; accélérer les projets intégrateurs entre autres : la construction du grand barrage Inga ; consolider l’initiative de l’UA dans la lutte contre la Covid-19 et dans la prévention contre d’autres maladies.

C’est sous le thème principal : « Arts, culture et patrimoines : leviers pour l’édification de l’Afrique que nous voulons» qui s’est ouvert le 34ème sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba (Ethiopie). Dans son discours d’acceptation, le nouveau président de l’UA a d’emblée révélé sa volonté.  « Nous voulons, en effet, une Afrique avec une participation active et massive des femmes et des jeunes moteur du jeu pour le développement durable et inclusif. Je mesure l’immensité de la tâche que j’accepte en toute humilité d’assumer avec votre appui constant, le concours appréciable de tous les membres du Bureau et la disponibilité permanente de la Commission de notre organisation », dit-il, avant de remercier son prédécesseur, le président Sud-Africain Cyril Matamela Ramaphosa qui, dans des conditions difficiles dues à la pandémie de Covid-19, a su mobiliser les efforts de tous les pays du continent et des partenaires pour y faire face. C’est pour cela qu’il a proposé qu’il soit le champion du programme de vaccination et de lutte contre la pandémie de Covid-19.

Disons que c’est un privilège unique pour la République démocratique du Congo qui accède ce jour à la Présidence de l’Union africaine à un moment symbolique et hautement significatif où l’on célèbre les 60 ans de la disparition d’un digne fils du Congo et de l’Afrique, M. Patrice Emery Lumumba.

Croyant fermement au grand destin de l’Afrique, il n’avait pas hésité d’organiser, en août 1960 à Kinshasa alors Léopoldville, le dernier congrès de l’histoire du grand mouvement du panafricanisme. Le 30 juin 1960, peu avant sa disparition tragique, il déclarait, je cite : « l’Afrique écrira sa propre histoire. Et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité. »

C’est dans cette optique et pour honorer la mémoire de tous les panafricanistes, que Félix Tshisekedi a ajouté une  thématique de sa présidence de l’Union africaine dans la vision ci-après : « une Union africaine au service des peuples. » Cette vision spécifique qui s’inscrit dans le premier plan décennal de mise en œuvre 2014-2023 de l’Agenda 2063 va se décliner autour de neuf piliers stratégiques mieux détaillés dans son plan d’action.

S’organiser pour contrer la Covid-19

Les arts, la culture et le patrimoine constituent le socle de la renaissance africaine. Ils nous offrent l’opportunité d’opérer notre retour aux sources. En tant que somme des inventions de l’homme, de ses innovations et de ses combats pour assurer sa survie et son épanouissement, la culture est, comme le disait Léopold Sedar Senghor, au commencement et à la fin de toutes choses, car elle embrasse tous les domaines de la vie.

« Au moment où nous accédons à la Présidence de l’Union africaine, explique Félix Tshisekedi, notre continent est en proie à un défi majeur : celui de faire taire les armes. Dans la région sahelo-sahélienne, les filles et fils de l’Afrique tombent chaque jour sous la barbarie du terrorisme », explique-t-il.

En République centrafricaine, la paix et la stabilité des institutions élues sont mises à rude épreuve dans les rebellions et des groupes armés. Dans la partie Est de la République démocratique du Congo, persiste, comme je l’ai relevé à plusieurs reprises, l’insécurité causée par des groupes armés locaux et des mouvements terroristes étrangers notamment des ADF. Il en est de même de l’Afrique Australe, réputée pour sa stabilité et son pacifisme, où le terrorisme est en train de sévir dans la partie nord de Mozambique.

Une Afrique au service des peuples se construit aussi à travers l’intégration du continent. C’est ici le lieu de saluer les progrès accomplis dans le processus de ratification de l’Accord de l’Accord de Libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Le démarrage des échanges commerciaux en début de cette année est l’action du président Mahamadou Issoufou pour le rôle qu’il a joué dans le lancement de la ZLECAF).

Certes le démarrage des échanges en ce début d’année 2021 dans le cadre de la ZLECAF représente un acte d’indépendance économique. Et il existe des défis certains au regard des disparités dans le développement industriel de nos différents pays.

Nul n’a vu venir la pandémie de Covid-19 qui a pris au dépourvu toute l’humanité au point de nous faire perdre des vies humaines, de restreindre les mouvements des personnes et de déstabiliser nos économies. Bien que relativement moins touchés que d’autres parties du monde, l’Afrique n’a pas non plus été épargnée par ce virus mortel. Raison pour laquelle nous saluons l’ingéniosité et la résilience dont ont fait montre les pays africains dans la lutte contre cette pandémie.

Contre l’expérience du combat, contre l’adversité et nos capacités d’adaptation, ne baissons pas les bras et ne perdons pas de vue d’autres pathologies qui continuent de sévir au point d’être parfois de loin plus mortelles comme la malaria ou le VIH/SIDA.

Organisons nous, ensemble avec nos partenaires internationaux, pour une grande offensive contre ces différents fléaux. Il est important que notre organisation puisse renforcer le Centre africain pour le contrôle et la prévention de maladies (CDC) afin de répondre efficacement aux urgences et de relever les défis sanitaires complexes en tant qu’institution technique spécialisée de l’UA.

Pour une conjugaison d’efforts

Dans une stratégie, avec les communautés économiques régionales, Félix Tshisekedi conseille une  conjugaison d’efforts pour : renforcer la paix et la sécurité ; poursuivre la réalisation de la ZLECAF ; promouvoir une renaissance de la culture, des arts et des patrimoines africains ; lutter contre le changement climatique ; accélérer les projets intégrateurs entre autres : la construction du grand barrage Inga ; consolider l’initiative de l’UA dans la lutte contre la Covid-19 et dans la prévention contre d’autres maladies.

Tirant les leçons de la pandémie, en plus de renforcer le système de santé, le moment est venu d’investir davantage dans l’éducation et la recherche scientifique. Dès lors, pense Tshisekedi, il est un intérêt hautement stratégique que chaque Etat membre réserve une bonne part de son revenu au développement de son capital humain qui est la principale richesse, la seule qui soit capable de se mobiliser avec efficacité, pour résoudre ce problè



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