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Après avoir obtenu la condamnation de deux faussaires (lanceurs d’alertes): Afriland First Bank porte plainte contre les Ong PLAAF et Global Witness

Victime d’une énième campagne d’agression médiatique, Afriland First Bank a décidé de porter plainte contre deux Ong, Global Witness et PLAAF. Ces deux Ong ont décidé de faire une campagne de presse diffamatoire à l’encontre de la banque. Elles lui ont écrit pour dire qu’elles ont des nouvelles preuves qu’il y aurait des comportements malfaisants, avec les témoignages de ses deux anciens agents, en réalité des faussaires, appelés abusivement ‘’lanceurs d’alertes’’ et condamnés par la justice congolaise à des lourdes peines depuis septembre 2021 pour abus de confiance, recel, violation de secrets professionnels, détournement et association de malfaiteurs.

Toutes ces informations ont été livrées à la presse par Me Erick Moutet et Me Mukota Mbayo Coco, tous avocats d’Afriland First Bank. Me Erick Moutet a rappelé que dans leur rapport, les deux Ong qui s’étaient servies des informations données par deux anciens agents de la banque, avaient accusé la même banque de différents comportements malfaisants destinés à permettre à certains de ses clients  de contourner les sanctions américains. La banque a protesté en démontrant la fausseté d’un certain nombre de choses, par voie de presse et par la justice congolaise. Pour l’instant, le juge français est saisi à l’encontre de ces deux individus pour diffamation.

« Les deux Ong travaillent avec les organes de presse disséminés à travers le monde entier. Ces deux Ong ont décidé de faire une campagne de presse diffamatoire à l’encontre de la banque. Ils nous ont écrit pour dire qu’ils ont des nouvelles preuves qu’il y aurait des comportements malfaisants, avec les témoignages de ces deux faussaires », a expliqué hier devant la presse, Me Erick Moutet.

Et de renchérir : « revenir de manière déloyale pour saisir l’opinion publique, ce que ces deux faussaires sont pris dans un processus de mensonges pour solliciter l’asile politique, c’est inadmissible ». A l’en croire, ces deux anciens agents ont construit un discours de mensonge. Et ce, pendant que cités au TGI/Gombe, ils auraient dû envoyer les avocats. Ce qui est grave, l’avocat de PLAAF a écrit à la banque pour dire qu’il ne connaissait pas ces faussaires. On constate malheureusement que des Ong sont là pour faire des promesses, mais quand il s’agit de s’expliquer devant les tribunaux, on ne les défend pas et sont condamnés à des peines très lourdes.

Il ajoute en dévoilant que plusieurs Ong avaient attesté avoir été contacté par Global Witness, moyennant l’argent, pour lui délivrer des documents au sujet de la banque. « Raison pour laquelle, au regard de cette nouvelle agression, nous avons décidé de les faire citer devant la justice pour recel. Parce que dans ce qu’ils ont écrit, le lien est clair, ils ne se cachent pas du fait d’avoir soutenu les deux faussaires et d’avoir récupéré la documentation. Nous allons leur demander de s’assumer devant le juge que nous avons saisi », insiste-t-il.

 

Souiller la réputation d’une banque

Répondant à une question de la presse, Me Erick Moutet pense que la banque a peur de la fausse information. Car selon lui, si quelqu'un vous dit qu'il va vous salir dans la presse, vous ne resterez pas inactif. « On ne voulait pas communiquer, on ne voulait pas un tribunal médiatique, mais judiciaire. On a démontré au tribunal que c'était faux. Ce que les gens vont retenir, ce sont les premières informations. La réputation de la banque sera salie et on est obligé de sortir du bois. Vous avez été condamnés, arrêtez ça.  S'ils avaient été présents, jamais les juges ne les auraient condamnés de cette façon », indique-t-il.

Et Me Coco Mukota d’ajouter que la Banque centrale du Congo (BCC), la banque elle-même a des processus bien précis pour le lancement d'une alerte, et il faut les respecter. Non seulement que les deux anciens agents avaient volé des informations, ils ne les ont pas soumis au principe du contradictoire. « Que ça soit au niveau de deux salariés ou de deux Ong, rien n'a été vertueux. Les documents ont été volés, mais cachés. Ils refusent de vous donner les documents, dans l'espoir que vous allez vous faire prendre ou que vous allez donner des éléments qu'ils n'avaient pas. En aucun moment, ces gens n'ont jamais été légitimes dans leur démarche. Voilà pourquoi on a déposé une plainte pour recel. Car, si vous lisez leur rapport, vous ne trouverez aucun document sorti de la banque. Ce sont des imputations dommageables », révèle-t-il.



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