La ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a reçu hier jeudi, la représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), Liz Kpam Ahua. Face à la presse, l’hôte de la patronne de la Justice a indiqué qu’il s’agissait d’abord d’une visite de courtoisie, avant de revenir sur le sens de la mission du HCR en République Démocratique du Congo. « Nous sommes venus tout d'abord pour une visite de courtoisie à Mme la ministre pour la féliciter. Comme tout le monde le sait, c'est la première fois qu'une femme occupe ce ministère. On est bien fier d'elle, et il faut qu'on le dise. C'est important », a-t-elle dit. Poursuivant, Liz Kpam Ahua a signifié que : « le HCR a un mandat pour les réfugiés et pour les personnes considérées comme des apatrides, c'est-à -dire les personnes qui n'ont pas été reconnues par un pays comme étant ressortissantes de ce pays-là . Pour nous, avec le ministère de la Justice, nous avons un comité qui travaille sur l'éradication de l'apatridie. On est venu la briefer à ce sujet. On est venu aussi solliciter son soutien pour qu'on puisse ratifier les conventions contre l'apatridie et qu'on puisse entamer le travail qui devrait aboutir effectivement à l'éradication de ce statut d'apatridie d'ici 2024. Nous sollicitons aussi l'appui de la ministre d'Etat pour l'inscription de deux lois importantes au calendrier de l'Assemblée nationale ». La Représentante du HCR s’est rejouit du fait qu’étant donné que ce travail a démarré depuis 2014, la ministre s'est rendue compte qu'il faut travailler rapidement pour que la RDC ne soit pas un laissé-pour-compte dans l'action contre l'apatridie. « Elle a estimé qu'on devait rapidement mettre en place une commission pour évaluer le contenu de ces deux lois, afin de les soumettre au Conseil des ministres. Aussi, travailler sur la feuille de route pour dégager les priorités. Nous n'avons pas les chiffres parce que c'est un travail de longue haleine pour arriver au résultat. Donc, il y a des estimations. Mais l'important ce n'est pas tellement le nombre. Même s'il n'y avait qu'une personne qui est apatride dans ce pays. C'est important. Nous sommes en train de travailler pour avoir le nombre exact d'apatrides et chercher les moyens de faire ce travail d'éradication », a conclu Liz Ahua.
08/09/2022 à 17h00
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