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En signant l’acte d’engagement: Le Premier ministre et son équipe, la corde au cou

Conformément à la volonté du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi qui  attend faire de la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance les segments de sa mandature, et au regard de la volonté commune affichée par CACH et FCC pour lutter contre la corruption, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a présidé la cérémonie de signature de l’acte d'engagement éthique des membres du gouvernement. Le Premier ministre et son équipe se sont engagés à ne pas se prononcer sur toute affaire pour laquelle ils ont directement ou indirectement un intérêt personnel (conflit d’intérêt) ; à s’abstenir d’exercer par soi-même ou par personne interposée toute activité commerciale ou professionnelle, mandat ou service rémunéré (incompatibilité) ; à ne pas divulguer le secret professionnel (confidentialité) ; à se garder d’utiliser les biens publics pour des fins personnelles (abus des ressources publiques) ; à ne pas recevoir de cadeaux de plus de CDF 350.000 par an de ceux qui sont en relation professionnelle avec lui directement ou indirectement (impartialité). En  plus, ils ont convenu qu’au cas où il serait établi qu’ils n’aient pas respecté les dispositions de ce code, ils renonceraient à leurs mandats.

Le peuple congolais qui a donné un mandat de cinq ans au Président Félix-Antoine Tshisekedi à l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, a voulu que celui-ci puisse incarner le changement. Cette conversion, c’est aussi la lutte contre les antivaleurs qui ont caractérisé et miné l’ancien régime, et qui constituaient même des freins à l’amélioration du climat des affaires. Le changement des mentalités devient donc une qualité de ceux-là qui voudront composer la nouvelle République démocratique du Congo.

C’est en ce sens qu’un acte d’engagement  éthique a été apprêté et signé, qui n’exclut aucun membre du gouvernement, en commençant bien entendu par le Premier ministre lui-même. Comme le rappelle une sagesse : ‘’l’exemple vient d’en haut’’.  C’est ainsi que dans son discours, avant la signature de cet acte d’engagement éthique par l’ensemble des soixante-six (66) membres du gouvernement, le Premier ministre Sylvestre Ilunga a fait observer que deux semaines après l'investiture et conforment à la volonté du Chef de l’Etat qui entend faire de la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance les segments de la mandature, et au regard de la volonté commune affichée par la coalition FCC - CACH, qu’il a présidé la cérémonie de signature de l’acte d’engagement éthique des membres du gouvernement.

Pour lui, l'importance que revêt cette cérémonie tire sa substance de la vision commune de deux leaders de la coalition FCC et CACH que sont le Président de la République Félix Tshisekedi et le président honoraire de la République, Joseph Kabila.  Cette volonté a été traduite dans le programme du gouvernement approuvé par l'Assemblée nationale. Et dans ce programme, un accent particulier a été mis sur le comportement éthique qui doit caractériser les membres du gouvernement.

Ceux-ci se sont engagés à agir dans l'exercice de leurs fonctions avec dévouement, honnêteté, intégrité, équité, dignité, impartialité et loyauté dans les relations avec les collègues et le public. Le Premier ministre et son équipe se sont engagés à ne pas se prononcer sur toute affaire pour laquelle ils ont directement ou indirectement un intérêt personnel (conflit d’intérêt) ; à s’abstenir d’exercer par soi-même ou par personne interposée toute activité commerciale ou professionnelle, mandat ou service rémunéré (incompatibilité) ; à ne pas divulguer le secret professionnel (confidentialité) ; à se darder d’utiliser les biens publics pour des fins personnelles (abus de ressources publiques) ; de ne recevoir des cadeaux de plus de CDF 350.000 par an de ceux qui sont en relation professionnelle avec lui directement ou indirectement (impartialité). En  plus, ils ont convenu qu’au cas où il serait établi qu’ils n’aient pas respecté les dispositions de ce code, qu’ils renonceraient à leurs mandats. Au-delà de tout ce qui vient d’être dit, le membre du gouvernement doit s'attendre à des sanctions en cas de violation de cet acte d’engagement.

L’OSCEP prêche un comportement éthique

Bien avant, le Directeur général de l’OSCEP, professeur Saint-Augustin Mwendambali a eu le temps de donner le sens de l’éthique, se contentant de dire qu’il n’avait aucune obligation à imposer aux ministres. Pour lui, l'éthique joue le rôle de ne pas choquer la conscience, c’est le sel de la vie, ce qui rend beau notre vie. Sans éthique, on aurait les bandits, les barbares ... L'éthique vient réguler le comportement, la vie en société. C'est ce qu'on appelle le sel et le rôle qu'il joue pour les aliments est connu de tous. Le sel empêche la putréfaction, la décomposition...  Il a rappelé aux ministres que le Premier ministre est un homme très rigoureux, car sans la rigueur, rien ne peut se construire. « J'aimerais avoir des ministres exemplaires. L’on doit enlever  dans la tête des Congolais cette idée de croire  que la politique, c'est la carrière où on s'enrichit facilement », dit-il, avant de dire que le ministre doit être conscient qu’à travers  ses actes, il engage l’avenir de tout un peuple. Il a aussi expliqué que la corruption, c’est une forme d'égoïsme excessif qui vit de la souffrance des autres, pour construire son bonheur. Et la bonne gouvernance, c'est le fait de penser que ce pays nous appartient  à tous.



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