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Manifestations publiques: La Police rappelle les organisateurs à l’ordre

A l’occasion de la commémoration de la journée du 16 septembre 2016, qui s’était soldée, selon l’ONU, par la mort de 53 personnes, alors qu’elles réclamaient la convocation du corps électoral par la CENI, des manifestations ont été organisées à Kinshasa. La Police constate que malgré le refus délibéré des organisateurs d'informer l'autorité urbaine, elle a encadré les militants de l'ECIDE du point de départ jusqu'à la paroisse Saint-Joseph. Pour la Police, cette marche qui visiblement été un piège tendu à la police, s'est déroulée sans incident malgré les provocations des militants et diverses insultes à l'endroit des autorités du pays. Sinon, tout incident allait être récupéré par ceux-là qui ne cherchent que des occasions pour condamner le régime du Président Félix Tshisekedi.

Une marche a été organisée ce jeudi 19 septembre 2019 par le parti politique  ECIDE de Monsieur Fayulu Madidi Martin, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 30 décembre 2018,  pour commémorer les personnes qui ont trouvé la mort lors de la manifestation politique organisée le 19 septembre 2016 à Kinshasa.

Pour le commissariat provincial de la police ville de Kinshasa informe  l'opinion nationale et internationale, cette marche est partie du siège de l'ECIDE sur le boulevard Triomphal dans la commune de Kasa-Vubu pour chuter à la paroisse Saint-Joseph de Matonge où une messe a été dite.

De ce qui précède, le commissariat provincial de la police que dirige Kasongo Kitenge Sylvano, Commissaire divisionnaire adjoint, attire l'attention de tous sur les éléments ci-après : Les organisateurs de la marche d'aujourd'hui n'ont pas informé l'autorité urbaine de sa tenue ; Cette marche n'a pas été "autorisée" ; Malgré le refus délibéré des organisateurs d'informer l'autorité urbaine, la police a encadré les militants de l'ECIDE du point de départ jusqu'à la paroisse Saint-Joseph ; Cette marche qui visiblement été un piège tendu à la police, s'est déroulée sans incident malgré les provocations des militants et diverses insultes à l'endroit des autorités du pays.

Le commissariat provincial de la police ville de Kinshasa saisi cette occasion pour rappeler aux responsables des partis politiques qu'aucune manifestation publique ne peut être organisée dans la capitale sans que l'autorité  ne puisse en être informée au préalable conformément à la constitution du pays. La police ne tolérera plus que les lois du pays en matière de manifestations publiques soient bafouées.

53 personnes tuées

L’on apprend que Sylvain Mutombo, ministre délégué à la Défense du Gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a participé ce jeudi à la journée de commémoration des victimes de la répression du 19 septembre 2019, organisée par le Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) en son siège.

53 personnes avaient été tuées, selon l’ONU, alors qu’elles réclamaient la convocation du corps électoral par la CENI. Pour Mutombo, ceux qui les ont maltraités alors qu’ils militaient dans l’opposition sont devenus leurs collaborateurs dans la coalition au pouvoir. « Nous continuerons de commémorer chaque 19 septembre, nos morts, nos frères combattants qui s’étaient battus pour l’alternance, le respect de la constitution, pour que nous soyons aujourd’hui au pouvoir (…). C’est une grande journée de commémoration des victimes du 19 septembre 2016 où nous étions dans la rue comme des véritables manifestants. Ceux qui étaient nos bourreaux hier, sont devenus nos collaborateurs et nous devons continuer à travailler ensemble avec eux pour l’intérêt de la Nation, pour que la solidarité nationale soit une vérité et que nous bâtissons un nouveau Congo », a dit Sylvain Mutombo.

A l’appel des figures de l’opposition et des acteurs de la société civile, le 19 septembre 2016, plusieurs manifestants étaient descendus dans la rue pour exiger le respect du calendrier électoral. Les autorités parlaient de 17 morts (14 civils et 3 policiers).

Le bilan de l’ONU faisait état de 53 personnes tuées, 127 blessés et 368 arrestations. Dans son rapport, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme notait que « les forces de sécurité ont eu un recours excessif à la violence et aux armes ». Il avait rapporté des cas des victimes avec des blessures par balles dans la poitrine ou la tête.



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