La date du 26 septembre de chaque année est célébrée par l’organisation Maritime Internationale (OMI) comme étant la journée mondiale de la mer. C’est ainsi que l’OMI encourage tous les Etats membres, dont la Rdc à observer cette journée à travers l’organisation d’activités et programmes pertinents regroupant les différentes parties prenantes du secteur maritime.
Pour cette année, en vue de réduire les écarts entre les femmes et les hommes qui persistent dans les filières maritimes, portuaire et des pêches, ainsi que dans les secteurs apparentés, cette journée mondiale de la mer a été placée par l’OMI sous le thème de : « L’autonomie des femmes dans la communauté maritime ».
Dans un message à la nation, M. Didier Mazenga, ministre des Transports et Voies de communication, pense que ce thème permet de souligner l’importance que revêt l’égalité entre les sexes, conformément à l’objectif de développement durable (ODD) 5 de l’Organisation des Nations Unies, et de mettre en évidence l’apport considérable des femmes au secteur maritime.
En Rdc, le ministère des Transports et Voies de communication a placé cette journée autour de l’évaluation du plan d’actions des mesures correctives relatives à l’audit de l’OMI pour garantir l’autonomisation des femmes dans la communauté maritime. Relativement à cet audit, indique le message, les différentes mesures correctives proposées par la Rdc n’ont pas connu d’avancées significatives suite à des raisons diverses.
Soulignons que dans le cadre de la mise en œuvre des mesures correctives, la Rdc a notamment adressé une lettre d’adhésion au Secrétariat général du Protocole d’Abuja sur les normes de contrôle des navires par l’Etat des ports en Afrique de l’Ouest et du Centre ; Etabli un protocole d’accord avec certaines firmes pour le contrôle du pavillon congolais et des unités flottantes ; Initié le projet de mise en place d’un Centre Intégré de Gestion de l’Information de la Direction de la Marine et des Voies Navigables ; projet qui entre dans la droite ligne du Plan National du Numérique initié par le Chef de l’Etat.
Les activités de pêche et l’exploitation des ressources halieutiques vitales à la sécurité alimentaire ainsi que celles liées au tourisme comme à l’agriculture dépendent étroitement du développement des voies de transports particulièrement les voies d’eau intérieures. Avec 90% d’échanges commerciaux effectués par voie maritime et 95% des communications mondiales opérées par des réseaux sous-marins, l’économie bleue est « au cœur de la mondialisation ».
Une campagne de sensibilisation
Le ministre Didier Mazenga pense que l’éducation des filles et des femmes est une priorité de notre gouvernement. L’autonomisation des femmes doit être accélérée, notamment dans la communauté maritime, car elle est une des conditions essentielles du développement durable. Aussi, avons-nous prévu de lancer des campagnes de sensibilisation aux métiers des secteurs maritimes, fluvial et lacustre, tout en facilitant à la gent féminine l’accès aux centres de formation facilités dans le triple objectif de susciter leur intérêt vis-à-vis de cette branche d’activités, accroitre le nombre de femmes évoluant dans ce secteur et leur permettre de profiter au maximum des opportunités qu’offre le secteur maritime.
Conformément au thème choisi cette année par le ministère, estime-t-il, le Gouvernement de la République veut démontrer sa ferme volonté de redynamiser l’administration maritime de notre pays afin que le secteur maritime soit l’un des jalons de la croissance économique.
Le ministre Didier Mazenga Mukanzu reconnait l’impulsion du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi qui a donné des instructions claires pour que tous les secteurs des transports et voies de communication soient assainis, en l’occurrence le secteur de navigation maritime, fluvial et lacustre dont question. Ainsi, le ministre des Transports et voies de communication a pris dans un passé récent, une série de mesures conservatoires relatives au respect des lois et règlements en la matière. Et d’annoncer que ce samedi 29 septembre 2019, il va procéder au lancement des travaux du contrôle et identification de toutes les unités flottantes, y compris les baleinières sur toute l’étendue du territoire national.
« Dans cet élan, puis-je d’ores et déjà informer que mon ministère va s’engager dans une démarche pédagogique qui va consister à sensibiliser tous les acteurs de tous les secteurs de transport sur le respect des lois et règlements en matière de transport. Le Gouvernement de la République ne saurait tolérer l’irresponsabilité de certains opérateurs et commis de l’Etat », dit-il, avant d’ajouter que ces actions vont sensiblement réduire les cas d’accidents et incidents divers constatés ces derniers années, et dont certains ont causé plusieurs pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants.
