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Pour une première du haut de la tribune de l’ONU: Tshisekedi réussit son grand oral

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est exprimé pour sa première fois du haut de la tribune des Nations Unies, hier jeudi 26 septembre à New-York. C’était en marge de la 7ème plénière du débat général de la 74ème session de l'Assemblée générale de l’ONU. « Dynamiser les efforts faits au niveau multilatéral en faveur de l’élimination de la pauvreté, d’une éducation de qualité, de l’action climatique et de l’inclusion », est le thème retenu pour ces assises. Et dans son discours d’une trentaine de minutes, Félix Tshisekedi a évoqué plusieurs grandes lignes de la vie de son pays, la RD Congo, mais aussi de grandes questions d’actualités africaines, celles liées à l’environnement, au climat, à la sécurité, à l’économie, au social des populations et tant d’autres.

D’abord, le Chef de l’Etat s’est voulu comme celui qui veut faire entendre la voie du continent africain. Son grand regret, voir qu’aucun pays africain n’est membre du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Il condamne ensuite les événements tragiques des actes xénophobes qui ont eu lieu en Afrique du Sud, appelant ainsi à l’unité, la tolérance et la coopération internationale conformément à la charte universelle de l’ONU.

En tant que dirigeant politique, Félix Tshisekedi préconise la réforme globale du système des Nations Unies, notamment du Conseil de Sécurité et des Agences du système des Nations Unies.

« Le processus de réforme du Conseil de sécurité doit être mené à son terme et prendre en compte la position commune africaine énoncée dans la déclaration de Syrte. Il n’est pas juste en effet, que l’Afrique demeure la seule région du monde sans représentation permanente au sein du Conseil de sécurité, alors que  l’essentiel des enjeux démographiques, sociaux et environnementaux de la planète sont liés à notre continent. Nous voulons une configuration du Conseil de sécurité juste et équitable, plus représentative des peuples du monde dans leurs diversités », a dit le Président Félix Tshisekedi.

Poursuivant, Félix Tshisekedi Tshilombo s’insurge contre la faim, la malnutrition et l’extrême pauvreté qui frappent plusieurs populations du monde, et d’autres exposées à la chaleur, aux inondations et autres.

« L’éradication de la pauvreté et de la faim relève aujourd’hui de l’urgence. La République Démocratique du Congo peut faire partie de la solution, avec ses 80 millions d’hectare des terres arables, et ses eaux abondantes capables de nourrir plus de deux milliards d’individus », a dit le Chef de l’Etat.

Dans le volet éducatif, Félix Tshisekedi a démontré, à travers sa politique basée sur « le peuple d’abord », les grandes priorités de son mandat, notamment l’effectivité de la gratuité de l’éducation de base dans l’enseignement public sur toute l’étendue du territoire national, telle que stipulée par la Constitution de la République.

« La gratuité de l'enseignement primaire est effective depuis le début de ce mois sur toute l'étendue du territoire national. Il portera en une année, la part des dépenses d’éducation de 8%, après des 20 % du budget de l’Etat, soit un niveau proche des standards recommandés par l’Unesco », a-t-il déclaré.

Ensuite, le Chef de l’Etat a évoqué son souci sur l’emploi, aussi celui de progresser le chantier de la couverture santé universelle avec l’accès de plus de 8 millions des congolais supplémentaires, d’avoir accès à un système efficace de couverture maladie, son engagement de numériser l’économie congolaise…

Plus loin encore, le Chef de l’Etat a réitéré sa volonté de sortir son pays d’un système agricole archaïque, à faible productivité et destructeur du patrimoine forestier. « A cet effet, nous voulons promouvoir une agroforesterie qui maximise notre avantage comparatif pour certaines cultures, en privilégiant les zones à savanes », a-t-il indiqué.

 

Encore besoin de la Monusco

Dans son discours du haut de la tribune des Nations Unies, le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi a salué la coopération entre son pays et les forces de l’Onu déployées sur le sol congolais, vingt qu’antre année durant.

« Que serait le Congo sans la mort de Patrice Emery Lumumba ? », s’est-t-il posé la question. Et c’est ici que le Président de la République a évoqué le plus grand défi de la République Démocratique du Congo, qui est celui de la « paix, la sécurité et la stabilité ».

« C’est dans cette perspective, que j’ai proposé en juillet dernier au 39ème sommet de la Sadc, la création d’une coalition régionale, en image de la coalition internationale contre le terrorisme pour éradiquer le fléau de l’insécurité créé par les groupes armées d’origine interne et externe », a dit le Président, soutenant par ailleurs l’urgence et la nécessité de réadapter la configuration de la MONUSCO en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain, en concentrant davantage les efforts sur les capacités d’intervention opérationnelle des Forces onusiennes aux côtés des FARDC.

« La RDC a encore besoin de la MONUSCO, mais d’une MONUSCO non pléthorique, mieux équipée, forte et dotée d’un mandat adapté à l’image de la brigade d’intervention rapide qui avait jadis aidé à mettre en déroute le  mouvement rebelle du M23 », a-t-il déclaré.

Quant à la maladie à virus Ebola, Félix Tshisekedi s’est félicité de la création d’une cellule technique qui travaille sous sa supervision, composée d’experts de renommée internationale, et dirigée par le Congolais Jean-Jacques Muyembe qui est celui qui a identifié le virus Ebola, et dont les travaux de recherche ont conduit à la découverte des molécules Mb114, pour le traitement de cette maladie.

« La nouvelle stratégie de riposte commence à produire ses effets, notamment en ville de Goma qui est aujourd’hui à l’abri du virus. Même si beaucoup a été fait, l’épidémie n’est pas encore éradiquée. La stratégie sera renforcée par l’introduction de cinq nouveaux médicaments  à prouver en plus du vaccin contre la maladie à virus Ebola », renchéri Félix Tshisekedi, saluant par ailleurs l’appui d’autres partenaires.

 

« Le monde a soif de cobalt, de Coltan et de lithium. Nous voulons des emplois industriels, de la formation et du développement »

Toujours dans son allocution, le président de la RD Congo a d’abord salué la création de la Zone de Libre-échange Continentale (Zlec), avant de vanter la richesse de son pays quant aux réserves naturelles. Il donne ainsi quelques conditions : « Aujourd’hui la République Démocratique du Congo détient environ 70 % des réserves mondiales des métaux stratégiques indispensables pour réaliser la transition énergétique et numérique qui s’impose à l’humanité. Plutôt que d’utiliser ces réserves naturelles des



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