Venus solliciter l’intervention du président du Conseil national de suivi de l’Accord du 31 décembre 2018 et du suivi du processus électoral (CNSA), Joseph Olenghankoy, les anciens membres du cabinet du Premier ministre sortant, Bruno Tshibala ne jurent que sur le recouvrement de leurs salaires. « Nous sommes une délégation des membres de cabinet sortant Tshibala, nous sommes venus voir le président du CNSA, car vous savez que c’est conformément à l’accord du 31 décembre 2016 que le Premier ministre sortant a été nommé et le président a été nommé à la tête de cette structure. Nous avons œuvré à la Primature, les salaires qui ont été payés étaient indignes d’un conseiller d’un Premier ministre. Voilà pourquoi nous sommes venus échanger avec le président du CNSA pour qu’il s’implique afin que nous soyons rétablis dans nos droits », a dit leur porte-parole, qui ajoute que Puisque depuis plus de 22 mois durant, on n’a pas été payé dignement comme conseillers ou chargés d’études au cabinet du Premier ministre sortant, Bruno Tshibala. Le problème a été posé en son temps, mais on n’a pas été compris par le Premier ministre sortant. Et d’ajouter que nous pensons que mieux vaut tard que jamais, car c’est conformément à cet accord qu’on a travaillé au cabinet de l’ancien Premier ministre. A la question de savoir, comment réclamer les salaires, au moment où ils ne sont plus de service ? Et le porte-parole de répondre : Nous avons déjà fait le travail, mais sans solution. Nous pensons impliquer d’autres structures pour que nous soyons rétablis dans nos droits.
Il a dit que Joseph Olenghankoy nous a écoutés, mais a promis de prendre contact avec les autorités de l’Etat, avec le Premier ministre lui-même et nous verrons ce qui va se dégager comme solution. « Si quelqu’un réclame ses droits qui n’ont pas été payés par rapport au barème de l’Etat, donc il est dans ses droits. Nous étions conseillers du Premier ministre et on devait être payé dignement. Travailler chez un premier ministre n’est pas une aumône que le Premier ministre nous a allouée », insiste-t-il.
Le président du CNSA a aussi reçu les familles des prisonniers politiques, surnommés Kamuina Nsapu, qui sont venus solliciter une fois de plus, son intervention. « Nous avons l’honneur de venir auprès de votre haute autorité solliciter votre implication en votre qualité de président du CNSA et chargé du suivi de la libération des prisonniers politiques et d’opinion », a indiqué Trésor Ngoyi, leur porte-parole, avant d’ajouter que nous sommes actuellement à la recherche d’une liberté active de nos parents qui souffrent il y a maintenant plus de deux ans qu’ils ont été incarcérés dans la prison militaire de Ndolo, alors qu’ils sont innocents. Les conditions que traversent nos parents dans la prison sont inhumaines, inacceptables et intolérables, malgré leur innocence, dit-il.
Et de renchérir que nous les familles, on ne sait pas ce qu’il faut faire pour avoir la liberté pure et simple de nos parents. C’est pourquoi, nous sommes venus auprès de votre haute hiérarchie, solliciter votre secours sur ce dossier. Parce que jusque-là, nous ne voyons pas clair.
